Des miettes glanées ici et là

Au cours de mes recherches sur le Web et au hasard de mes lectures, je note ici les informations récoltées que je ne peux pas utiliser actuellement. Elles seront ultérieurement introduites dans de nouvelles pages du site .

Les prisonniers de la deuxième guerre mondiale
En 1940 et 1941 ont été publiées des listes officielles de prisonniers français à partir de documents de l'armée allemande. On y trouve :

Edouard Manuaud, 9-9-1013, 2ème classe,214ème R.A.L. 204     (Il fut le boulanger de Bouliac jusqu'à son décès.)

Bertrand Bernard, 22-11-1900, 1ère classe, C.T.M. St. IV A

Robert Guimberteau, 29-12-1912, 2ème classe, 7ème R.I.C. 101

Edmond Dubo, 17-4-1918, 1ère classe, 154ème R.I.F., 210

André Estribeau, 17-09-03, 1ère classe, 197ème R.A.L. St. VII A

Fernand Bourricaud, 21/10/1902, adjudant, G. St. IV B

Ulysse Rouzie, 1-11-1906, capitaine, 618 ème R.P. St XIII C

Le saviez-vous ?  Au Moyen-Age, on appelait damoiseau un jeune gentilhomme qui n'était pas encore chevalier.

Le 17 juin 1384, Bertrand de Roqueys, damoiseau habitant Bouliac, cède une maison sise dans la sauveté de Ste-Croix...

Devinette : Qui était le Maître de Bouliac

 

                                      Réponse

Mathurin Galopin,  architecte et sculpteur renommé ; il a habité près de la cathédrale de Bordeaux où il dirigeait "l'atelier Saint-André" vers 1520. Il participa à de nombreux travaux dans les églises de la région bordelaise.

Sa renommée était si  grande  que son corps fut enterré dans la nef de la cathédrale Saint-André par autorisation du chapitre.

   

 

Accident de chasse à Bouliac en 1898
Extrait de Mémoires et Bulletins de la Société de Médecine et de Chirurgie de Bordeaux, Féret,1899.

On remarquera que le blessé est arrivé à l'hôpital environ cinq heures après l'accident !

Montaigne à Bouliac

Un notaire à Bouliac

Fiche N° 19809
Nom: CASALIS Prénom: ?
Commune: Bouliac Département: 33
Année debut: 1528
Année fin: 1528
Déposé aux AD: Oui
Successeur de:
Prédécesseur de:
Né le: à
Décédé le: à
Notes: 3E 02709
 

Le pain, les prix du pain, les boulangers
Le 21 janvier 1784, une ordonnance des jurats de Bordeaux interdisait aux boulangers, sous peine d'amende, de faire autre chose que le pain choyne, le co et le brun.
Le pain choyne était le pain blanc car réservé aux chanoines. Le pain co était le pain plus ordinaire et le brun de dernière qualité.

(Tiré de la rubrique de Guy Suire, Les mots d'ici, du samedi 10 octobre 2009, du journal Sud-Ouest)

Le goudron de houille à Bouliac !

Extrait de Robert Aufan
Chapitre III:Le gemmage et l’utilisation des  produits résineux dans la Montagne de La Teste

En Buch, cela nous fait penser à la «pinasse»,« noire du colta d'autre­fois » que célébrait le poète testerin Gilbert Sore[58], à ce« pinus », comme au­raient dit ses lointains maîtres Virgile et Horace , lui aussi « coltaré » comme tout ce qui était en contact avec l'eau. Remarquons au passage que si Gilbert Sore précise « colta d'autrefois », c'est qu'il pense bien au goudron végétal et non au coltar-coaltar, de l'anglais coal, goudron de houille, apparu au XIX° siècle. C’est en effet en 1845 qu’ouvre à Bouliac près de Bordeaux, la première usine de « goudron de houille »
 

Extrait de Série M, Tome 1, Archives Départementales de la Gironde

Burt, Boulton : usine pour la distillation du goudron (1889) ;
Serre : tuerie de porcs(1902) ; Hervet : tuerie (1902) ;
Sens : appareil acétylène (1905) ;
Hosteins : appareil à acétylène (1905) ;
Bouluguet : tuerie (1905) ;
Forgues : appareil à acétylène (1906) ;
Brochard: tuerie de porcs (1923) ;
Olivier : dépôt d'essence (1926) ;
Vidal : dépôt d'essence (1938)

Dons et legs  à Bouliac de 1866 à 1917
Archives Départementales de la Gironde


Sermensan (Vve Jeanne-Rose), née Vial :legs de 2 000 F à l'église et de 1 000 F aux pauvres (1866-1869) ;
Abria (Benoît) : legs de 40 F de rente à la fabrique de l'église (1873) ;
Papon (Bernard) : legs de 160 F à la fabrique de l'église et de 400 F de rente
au bureau de bienfaisance (1875) ;
Bonnenfant (François) : legs de 40 F de rente à la fabrique de l'église (1876) ;
Bouluguet (Antoine): legs de 300 F à la fabrique del'église (1880-1881) ;
Hugla (Jean) : legs de 200 F au bureau de bienfaisance (1889-1892) ;
Barreau (Vve Jeanne), néeDaller : legs de 160 F de rente à l'école de garçons (1889-1895) ;
Jardel-Larroque (Vve Elodie), née Géraud : legs d'un terrain à la commune (1896-1897) ;
 Collignon (Jenny), née Cornet : legs de 2 000 F à la fabrique de l'église (1901-1902) ;
 Paté (Vve Catherine), née Cabelguen ; legs de 900 F à la fabrique de l'église (1904-1905) ;
Hostein (Camille) : legs d'un terrain à la commune (1913) ;
 Cruse (Herman, Frédéric et Henri) : legs de 200 F à la commune (1917) 1861-1917

 

L' église de Bouliac

Jean-Louis Gintrac
peintre, dessinateur, lithographie

1808-1886

1480 — Testament d'un habitant de Bouliac : il lègue 12 liards à l'oeuvre de St Siméon de Bouliac, autant au luminaire de N.-D. vénérée dans lad. église, autant à l'oeuvre de St-Vincent de Floirac (22 novembre 1480).

Miracle à Bouliac
Grégoire de Tours, Les sept livres des Miracles
XLVII. Au même pays se trouvent dans une même église les tombeaux de deux prêtres qui prouvent bien de la manière la plus manifeste qu’ils vivent dans l’autre monde. Lorsque pour célébrer l’office les clercs commencent le chant des psaumes , on entend distinctement la voix de ces deux prêtres se mêler à la leur. Cela se passe au bourg de Bouliac (in vico Vodollacensi).

Tombes
Société Archéologique de Bordeaux, Tome V, 1878.

Pey Berland, curé de Bouliac

 

 

Quelques lieux-dits de Bouliac

BOULIAC (XIVe siècle): Nombreuses reconnaissances aux lieux dits: La Ruade, La Caussade, Campmarguey, Parsmo, Cabirac, Pardaillan, Le Bug, Tryoys sous la côte de l'église devant la mer (1388), Le Porge, La Grand-Peyre, Le Casteret, etc. Accord entre le chapitre et Grimoard de Junquières, recteur de la paroisse, faisant mention d'un autre accord du 20 novembre 1293, fait auparavant entre ses prédécesseurs, recteurs de la paroisse, et Olivier Flament, gentilhomme, pour raison de la vieille dîme et des novales; le chapitre les tiendra à fief dudit recteur et ses successeurs, à une paire de gants d'exporle et deux tonneaux de vin (1336).

1514 — Vente aux bénéficiers, moyennant 25 francs bordelais, d'un accroissement de cens de 25 s. sur un bien déjà tenu d'eux à Bouliac, lieu dit à La Mothe, près du chemin allant de l'église dud. Bouliac à Fargues et Camarsac (21 août 1514; fol. 357).

1765 (?). — Propriétés et seigneuries foncières. Liève. Paroisse de Bouliac : à Brousse, anciennement au Pujau de Lamothe ou de Lalande, alias à Coulin

                  Paroisse de Bouliac : au Prat de la Motha

                  Pour des biens à Bouliac, lieu dit à la Mota

1413  —  Vente de droits seigneuriaux sur divers biens sis à Bouliac, près « lo camin comunau deus serventz » et près le « fossat de Tabadia de Batbeu», etc. (5 décembre 1413; fol. 138).

1499  — Reconnaissance en faveur de Lancelot de Caupène, écuyer, seigneur de Mées, pour un pré sis dans la banlieue de Bouliac, au lieu dit lo  prat de La Motha (10 mai 1499; fol. 144). 

 1769 pour un « tènement et village », dans la paroisse de Bouliac, au Pujau de Lalande, contenant 10 journaux 19 règes (23 juillet 1769; fol. 261 v°).

1517-1518  : pour des biens à la Mothe, paroisse de Bouliac

1548-1564 : pour partie du mayne de La Mothe, alias au Pujau de La Lande, à Bouliac

1615 — Propriétés et seigneuries foncières: Bouliac. — Sommation à esporler pour une moitié de maison sise au Pujau de Lalande, alias à La Mothe et   « à présent à Collin. » (3 février 1615).

1506-1541. — Propriétés et seigneuries foncières : Bouliac. Procès devant l'official pour une terre sise au Brutey, alias à Flauyac.

1458  : Reconnaissance pour une tvinha planta blancqua» sise à Bouliac, au bois de La Mothe (16 juillet 1525) ; — pour une terre et bois sis à Bouliac, au lieu dit à la Motha (28 novembre 1458).

1554 Enquête faite à Bouliac, « en la-maison de Héliet Fauchey, houste » (5 janvier 1554, n. s.).

1468 — Reconnaissance pour une terre « cum la tor ont sole aver ung molin de vent », à Bouliac (11 novembre 1468; fol. 16)

1787 — pour une vigne à Bouliac, près de l'église, confrontant à la terre de la Caussade et pour une autre vigne près de la précédente, lieu dit à Homon ou à la petite Caussade (23 mai 1787; fol. 231 v°)

             — pour une vigne à Bouliac confrontant à un fief de la maison noble de Canteloup et à une dépendance de la maison noble de Makanam (26 mai 1787;  fol. 234)

       — Reconnaissance pour un bourdieu sis à Bouliac, près le chemin qui va aux moulin et maison noble du Pian (27 août 1787; fol. 2 v°)

1399 (?) -1781. Bouliac. Minute d'un plan. « Ce plan cy-dessus a étés levé avec la boussole » (XVIIIe siècle).

1342   Reconnaissance pour des biens sis a Fossa Maurin, paroisse de Bouliac, confrontant au fief « de la confrayria preveyriu », tenus « en feus fevaument ab homenatge franc » ; les tenanciers font « homenatge e segrament de fieutat, … so es assaber estant a genols per davant lod. senhor abat, mans jun-tas, prometoren e jureren sobre los sans Evangelis Deu corporaument toquatz que edz seran bons e fideus affevatz aud. moster », etc. ; l'abbé les ensaisine, moyen-nant 2 d. d'exporle et 4 d. de cens ; témoin : Bernard de Lataste, prieur (30 novembre 1342).

1412 —  Bail, moyennant un cens, d'une terre en friche, précédemment tenue au tiers des fruits, sise à Bouliac, « au loc apperat a la terssaria de Sancta-Crotz » (7 juin 1412).

1782 Arnaud Duburs, reconnaissance pour une maison à Bouliac au lieu-dit Lacoste Dairac, 1782.

1393 Reconnaissance par Marie de Brosterar femme de Pey de Flaniac pour des terres situées à Bouliac aux lieux-dits Gaillardeus, la Teyssenera, las

            Carruadas, Cazau Gosen, Cazau Perrin, las Tres Sadons, 29 août 1393.

1748 -- pour une propriété à Bouliac, au lieu dit Figueyroux, alias les Coulines (2 janvier 1748)

 

1405 Aveu rendu par Jean Des Claux à Jean Rostanh pour une vigne à La Nogueyrède près Bouliac (1405).

1432 Investiture donnée par Pey de Lacour, chanoine de Saint-André, à Guilhem Guiraut pour un pré sis à l'Aitigue -de-Noyon, près Bouliac (1432).

1649                                           

1470   maurin à Bouliac, aux Arcamoneux;

1749 —  par Jean-Guil. Labrunie, bourgeois, pour une vigne à Bouliac, « dans laquelle est batty une fue à pigeons et une glacière au-dessous » (22 décembre    1749; fol. 138). 

 Rapport avec le chemin de Laffue ? Laffue pourrait être une déformation de la fuie en la fue puis en Laffue.

Le chemin de Laffue menait, peut-être, à une vigne où se trouvait une fuie élevée sur une glacière. La fuie était une petite volière de bois, souvent dressée sur pilotis, où l'on abritait des pigeons domestiques. C'était aussi une petite tour de pierrs destinée au  même usage.

Le dictionnaire Littré donne :

> FUIE

Prononciation : fuie

s. f.

Petite volière qu'on ferme avec un volet et où l'on nourrit des pigeons domestiques en petite quantité. Ce n'est point un colombier, c'est une fuie.

HISTORIQUE

XVIe s.

Citation : Ce tourillon avoit plus tost façon d'une fuye que d'une forteresse , CARLOIX , VII, 12
 

Citation : Et comme on voit un pigeon à la fuye Se retirer et un boeuf à la grange, Ainsi je tourne autour de la vendange , ST-GELAIS , 94
 

ÉTYMOLOGIE

Lat. fuga, fuite, d'où, dans le français, le sens de retraite, refuge. Au XVIe siècle, fuie avait le sens de colombier

 

 

 

 

 


 


 

 

 

 

 

 

 

La Guisquette était là bien avant le 11 novembre 1845 !
Extrait des délibérations du Conseil Municipal du 11 novembre 1845
Son nom est lisible au centre de la la septième ligne.


Elle était déjà là sur la carte de Belleyme, bien avant la Révolution !

Et Victor Hugo la connaissait quand il écrivit Notre Dame de Paris, publiée en 1831.

Elle est toujours là, en 2009,  sur la carte IGN au 1/25000ème.


Secteur du pont de Bouliac vers la Gisquette.

La commune de Bouliac passe sous l'autorité du commissaire général de police de Bordeaux (11 juin 1802)

Personnalités

Georges de Buhan
Château de Benonville,
235 hectolitres de vin en 1974

Extrait de

                 

Vaches à Bouliac

La Revue philomatique de Bordeaux et du sud-Ouest (1905, vol. 8) on peut lire une étude intitulée L'industrie laitière dans l'ancien Bordelais. Elle nous apprend que Bouliac comptait 44 vaches en 1794 et que pendant l'hiver on devait leur apporter 30 livres de foin en alimentation complémentaire.

Moulin à vent

Le chanvre à Bouliac

Le chanvre était produit à Bouliac notamment où existe un lieu-dit appelé "Canaverre" sur la carte de Belleyme (levée de 1762 à 1778)(D.Thomas,1993).

Remarque : Je lis "Canavelle" sur la carte de Belleyme.

Bouliac dans la littérature

La revue La lecture française (mars 1910) a publié un roman, comme on les aimait au début du XXème, dans lequel le nom de Bouliac apparaît dès la première page.

Noces de diamant (Juin 1988)

En 1717, Bouliac, Latresne et Carignan
Extrait de :Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules et de la France de Jean-Joseph Expilly, 1763, Volume 1, page 717.

Instituteur Reyt


La géographie enseignée par le dessin, nouvelle méthode, par M. Reyt, instituteur à Bouliac (Gironde)...396 pages

Le chemin de Fourney

Il débute à l'angle du domaine de Fourney et va jusqu'à Brousse.
Le 15/01/1843,
le CM rappelle que ce chemin est vicinal et non rural, il est donc à la charge des propriétaires riverains qui en usent privativement.

Des réfugiés belges à Bouliac en 1940
Jeanine Pipat (épouse Barbe) m'a donné l'information suivante: en 1940 (elle avait 8ans) elle habitait au Bourg et elle se souvient d'avoir connu une famille belge, les Cokmartin (les deux parents et leur petite fille Adèle) hébergés par la famille Serre dans deux pièces de leur maison (au n° 10 de la place Camille Hostein).