La Révolution à Bouliac

Avertissement

Les Archives municipales ne renferment aucun document concernant la période révolutionnaire. Les informations donnés sur cette page proviennent donc des documents accessibles sur Internet. Elles seront enrichies ultérieurement par des recherches portant sur les documents consultables aux Archives Départementales de la Gironde.

 

 

 

 


Pendant la Révolution française, les possessions de l’Église sont déclarées biens nationaux par le décret du 2 novembre 1789. Ceux-ci sont vendus pour résoudre la crise financière qui a causé la Révolution. La notion de bien national est ensuite étendue aux biens des émigrés et des suspects, qui sont confisqués à partir du 30 mars 1792, puis vendus après le décret du 27 juillet.

Indemnisation

Sources

La description des biens nationaux de Bouliac

Dans Documents relatifs à la vente des biens nationaux, Tome premier, District de Bordeaux et de Bourg (1911), j' ai trouvé les informations suivantes relatives à Bouliac.

" Le nombre des émigrés, prêtres, déportés, parents d'émigrés, dont les biens ont été vendus dans la Gironde, est de 334."

Note: un journal de Bordeaux est équivalent à 31 ares( 3100m²) ou 32 règes de vigne.

Chapelain de Jonqueyres : bénéficier de Saint-Projet, membre de la Treizaine, chapelain de Jeanne de Mayensan (St Siméon de Bouliac)

                                     revenus de la cure 546 livres, du bénéfice 1253 livres 4 sous 7 deniers, de la Treizaine 400 livres,

                                     chapelle de Jonqueyres 1 journal     16 règes 1200 livres.

Vigneras (J.-B.) : un fils émigré, maison et 2 métairies, 208 journaux.

Fabrique de Bouliac:  pré 2 journaux, 2200 livres, presbytère : bâtiment 2700 livres, vigne 7/4 journaux   2530 livres puis  5230 livres ( estimation en l'an IV),

                               2 échoppes 1100 livres ( estimatin en l' an III).

Louise Devalon , veuve Calmeil, émigrée, 13 journaux 1/2, 2000 livres (estimation an II).

                       J'ai retrouvée la veuve Calmeil sur le site de la commune de Tresses :

" À Tresses, cette même année 1791, la fuite des émigrés se poursuivant, des biens nationaux de deuxième origine furent vendus : le château de Fontenille et ses terres à Mélac (estimation 61 500 livres) appartenant à dame Louise Devalon veuve Calmeil émigrée avec ses fils..."

 

De Gourgue, condamné : Domaine de Pitres, de Morlet, de Broin, du pont, environ 100 journaux.

Lamarthonie, père d'émigré : Borderie de Grimaud 8600 livres.

Vigneron, père d'émigré : maison et 208 journaux.

Les biens nationaux vendus à Bouliac

22 février 1791 : chapelle de Jonqueyres , estimation 1200 livres, adjugée 3200livres.

                     Soumissionnaire: Chivalon  enchères : Coste, Bonus, Blanchet,, Baptiste, Michel   adjugé : Michel (céda à Barbe).

                     C'est sur les ruines de cette chapelle que Jacques Barbe à construit la maison que j'appelle maison de Jacques Barbe et qui deviendra, au

                     XXème, la maison Serre-Simounet dont l'histoire sera racontée sur la feuille : La maison de Jacques Barbe.

22 thermidor an II (9 août 1794)  : 11 journaux terre et pré (Vve Calmeil, émigrée), estimation 1500 livres (estimation du 28 messidor an II, 16 juillet 1794)

                                                   adjugé 2000 livres.  Enchères : Barada, Cernin, Pillon, Silvain pour Minvielle. Adjugé : Minvielle 9 rue Mercier ( propriétaire

                                                    limitrophe).

22 thermidor an II (9 août 1794)  : 2 journaux 20 règes terre et bois (la même), estimation 500 livres, adjugé 625 livres.

                                                 Enchères : Barada, Minvielle; adjugé Minvielle.

26 pluviose an III (14 février 1795) : 2 journaux pré (Fabrique) estimation 2000 livres, adjugé 15000 livres.

                                                     Enchères : Chateauviel, Barthez, Coudol pour Gautier. Adjugé : Gautier, négociant 4 cours du Chapeau Rouge

                                                                     (propriétaire limitrophe).

27 fructidor an IV (13 septembre 1796) : presbytère adjugé 5230 livres à Fanteau 3 rue du Puits-Descazeaux.