Les chemins de Bouliac

Repères historiques

Dans la page indiquée ci-dessous, on trouvera une étude bien documentée sur les voies et moyens de circulation, de l'Antiquité à nos jours.
http://cghcl.free.fr/bonnesfeuilles/comment_circulaient_nos_ancetres.pdf

Choisissez votre chemin

Le chemin de Brousse et de Caussade

Le chemin des Collines

Le chemin de Vimeney

Le chemin du chêne vert

Le chemin de la Matte

Le chemin de Crabot

Le chemin du bord de l'eau

Le chemin de Salles
La Vieille côte
Le Pont de Bouliac

Le sentier de l'Ermitage

Le chemin de Mélac

Le chemin de Laffue

 
       

Le 9 février 1873, le maire Jean Hugla compare l'état des chemins dressé en 1825 (le plus ancien trouvé dans les archives) à celui dressé en 1854.
Cette comparaison nous permet de constater que , en 1873, il y avait à Bouliac : 27 chemins ruraux (le chemin n°4 dit chemin de la Gisquette ayant été vendu en 1868 à M. Cruse) et 4 chemins vicinaux.
 Le chemin n° 1 (chemin des Collines, n'a connu qu'une modification : l'intersection avec la ligne du chemin de fer Bordeaux-La Sauve.
 Le chemin n° 2, longueur 2110 mètres, largeur 3 mètres, part de la place et monte à Brousse et débouche à la Belle-Etoile.
 Le chemin n° 3, longueur 1227 mètres, largeur 5 mètres, c'est le chemin de la Matte.

Le chemin n° 4, chemin de Rousseau ou la Gisquette, partant de Salles a été vendu en 1868 à M. Cruse.
 le chemin n° 5, le chemin de Salles qui a été modifié par la côte neuve.
 Le chemin n° 6, longueur 450 mètres, largeur 5 mètres, du canton du Piquet à la croix de Lardit, chemin qui a une rigole pavée.
 Le chemin ° 7, longueur 740 mètres, largeur 5,50 mètres, du canton du Piquet à Robardeau.
 Le chemin n° 8, longueur 570 mètres, largeur 2 mètres, sentier de la côte.
 Le chemin n° 9, longueur 1850 mètres, largeur 3 mètres, de Monjouan à la croix et au ruisseau qui sépare a commune de Bouliac et celle de Carignan.
 Le chemin n° 10, longueur 350 mètres, largeur 2 mètres, de la place du télégraphe à la route départementale, ou chemin de l'Ermitage.
 Le chemin n° 11, longueur 1089 mètres, largeur 7 mètres, chemin de Mélac.
 Le chemin n° 12, longueur 100 mètres, largeur 6 mètres, chemin de Paté.
 Le chemin n° 13, longueur 980 mètres, largeur 6 mètres, le chemin de Malus.
 Le chemin n° 14, longueur 112 mètres, largeur 6 mètres.
 Le chemin n° 15, longueur 455 mètres, largeur 3 mètres, chemin de Malus à Fourney dit Passarieu.
 Le chemin n° 16, longueur 148 mètres, largeur 2 mètres, chemin de la Fue.
 Le chemin n° 17, longueur 207 mètres, largeur 4 mètres, chemin de Vandame chez Mme Daval.
 Le chemin n° 18, longueur 1830 mètres, largeur 1,33 mètre, sentier de Vimeney, prenant du chemin n° 1 à celui de Pérignon.
 Le chemin n° 19 , longueur 200 mètres, largeur 3 mètres, chemin de Crabot, partant de la Pate allant au ruisseau.
 Le chemin n° 20, longueur 86 mètres, largeur 3 mètres, chemin de Pichey.
 Le chemin n° 21, longueur 200 mètres, largeur 2 mètres, chemin de la Caussade.
 Le chemin n° 22, longueur 228 mètres, largeur 6 mètres, chemin de Rouhier.
 Le chemin n° 23, longueur 528 mètres, largeur 1 mètre, sentier de Malus.
 Le chemin n° 24, longueur 450 mètres, largeur 3 mètres, chemin de Fourney.
Il débute à l'angle du domaine de Fourney et va jusqu'à Brousse.
Le 15/01/1843, le CM rappelle que ce chemin est vicinal et non rural, il est donc à la charge des propriétaires riverains qui en usent privativement.

 Le chemin n° 25, longueur 478 mètres, largeur 1 mètre, sentier de Brousse. en 1854, ce sentier est impraticable, il est entièrement obstrué par les ronces et bois.
 Le chemin n° 26, longueur 472 mètres, largeur 7 mètres, chemin de Canibret (?) partant de celui de la Belle-Etoile descend jusqu'au ruisseau qui sépare Carignan de Bouliac.
 Le chemin n° 27, chemin de la Bardasse, qui du chemin de Monjouan monte la côte entre M. Abria et Mme Levif.
 Le chemin n° 28, chemin de Macanan, qui part et monte de la croix de Lardit au canton du Piquet.
 A ces chemins ruraux il faut ajouter les chemins vicinaux : le chemin des Collines (1400 mètres), le chemin de la côte du Piquet (920 mètres), le chemin de la Belle-Etoile (3050 mètres) , le chemin de Salles (960 mètres).
 Le 10 septembre 1876, le Conseil demande au maire "de faire établir des plaques indiquant les noms des chemins et les faire poser à l'extrémité de chaque chemin..."

Le Conseil réuni le 19 février 1893 a fixé, de façon précise, les conditions de travail entre les deux cantonniers de la commune. Le titulaire aura l'entretien du chemin dit du Port (chemin des Collines, 1230 m), du chemin dit de Salles (975 m) et de la portion du chemin de la Belle Etoile (300 m) comprise entre la mairie et la côte de Salles, soit une longueur totale de 2505 mètres. Le cantonnier auxiliaire aura l'entretien du chemin  du chemin dit des Collines (1448 m) et du chemin n° 3 dans la partie comprise entre le bout de la côte de Salles et la Belle Etoile, soit une longueur totale de 4313 mètres. M. Reyt est chargé de leur transmettre les ordres du maire et chacun d'eux devra lui rendre compte du travail exécutée dans la journée, comment il organisera son travail le lendemain. il leur est interdit  de travailler ensemble !!!  Chaque trimestre, le maire et deux conseillers visiteront les chemins "et sur leur proposition, une gratification pourra être accordée, en fin d'année, à celui des deux serviteurs qui aura le mieux entretenu ses chemins."
La lecture de ces décisions permet de penser que le travail des cantonniers ne donnait pas entière satisfaction au Conseil ! Ce n'était pas un problème nouveau : le 29 octobre 1865, le Conseil demandait au maire de trouver des "moyens  d'obtenir, s'il est possible, un travail sérieux du cantonnier Baillou qui passe pour remplir sa tâche avec si peu d'ardeur, que généralement la population considère le produit de son travail journalier comme le tiers de celui qu'on pourrait attendre d'un ouvrier ordinaire."  Le conseil s'est associé à ces observations et a invité MM Papon Jucla et Bouluguet ... à surveiller spécialement, les deux premiers sur le chemin des collines, et M. Bouluguet sur le chemin de la belle étoile, l'emploi que Baillou fera de son temps, afin que le conseil puisse être éclairé complètement sur les mesures ultérieures qu'il y aurait lieu d'adopter."

 

 

A droite : Bouliac sur la carte routière Michelin en 1978.
La rocade rive droite, le pont François Mitterand et la voie rapide Bouliac Latresne n'existaient pas.
En jaune : la route du Bord de l'Eau, la D113.

 Au dessous : Bouliac sur la carte IGN antérieure à 1993.
La voie rapide Bouliac-Latresne a été construite. L'ancien chemin de Vimeney est encore visible avec son passage à niveau. La Jacotte suivait le côté droit du chemin puis passait sur sa gauche au niveau du parking actuel de Auchan.

Un procès-verbal daté du 5 février 1832  nous apprend que la route départementale N°10 a une longueur de 2210 mètres entre le pont de Bouliac et  la limite avec Latresne.

Le 20 mai 1839 le conseil décide de faire disparaîre les anciens noms de certains chemins de la commune :  Piquet, Monjouan, au Bourg, Lespare, Defons, Lafue,  le Rat, Vendame etc qui tous ensemble forment le chemin qui part du port des Collines, traverse le centre de la commune, va déboucher au chemin de Carignan et conduit à la route de Branne.

 Un procès verbal du 10 février 1841 dressé contre M. Saintament, propriétaire du domaine de Freychaud, sur la plainte de plusieurs habitants, nous apprend qu'il a commis des dégradations sur les chemins ruraux du Canton du Piquet (ou Dinetty) et de rue de France.
N.B. : Je suppose que ce chemin de rue de France est celui qui part de la croix d'Ardit et aboutit au canton du Piquet, que j'ai toujours entendu appelé La Garosse. Je n'ai jamais renconté ce nom Rue de France ailleurs que sur ce procès-verbal !
Le 31 mai 1841, le maire, Pierre Laumet, fit voter par le conseil la construction d' "une chambre à coucher pour l'instituteur communal attenant à celle qu'il occupe actuellement." Pour financer cette construction le maire a été autorisé à mettre en vente 17 chemins et terrains inutiles à la commune.